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nature-environnement

Emballages déballages des presses et vous …

Publié le par Iris de la causerie des lilas

Autrefois au marché on emballait avec du papier journal

Pour préserver la fraîcheur pour limiter les odeurs désormais les journaux emballent n’importe qui n’importe quoi pourvu qu’il n’y ait pas (trop) d’odeur. L’emballage est de plus en plus volumineux son rapport à l’objet s’est inversé. L’objet (ou le produit) n’existe plus seul l’emballage persiste

C’est peut-être pour ça qu’il sent mauvais de plus en plus mauvais

francois commeinhes, midilibre, herault du jour, la marseilllaise ,
le kiosque place aristide briand

 

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Rentrée littéraire à Sète …

Publié le par les vicomtes de brageole

23/01/2023

Dans la Série Xtine Boileau de FB le premier exemplaire de

« L’homme qui déplantait des arbres »

une oeuvre de référence, originale, à effeuiller sans modération ...

parking, banc public, arbres, sete, francois commeinhes

 

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Le Parking sous la place Aristide Briand

Publié le par les vicomtes de brageole

En mélangeant les thons et les tons la presse locale envenime- t-elle le débat ?

Là est la question !

Pour calmer les esprit, nous vous proposons d’écouter le cha cha des thons avec un C comme Crocodile

parking arisitide briand, commeinhes, banc public, kiosque,
montage VDB sur coupures de journal Midi Libre du 26/09/2022

 

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Il était une fois dans les années 60 .... La Nouvelle Floride !

Publié le par les vicomtes de brageole

 

Faisons référence à l'histoire

Publié le par vicomtedebrageole

En perquisitionnant notre Boite à Lettre, nous avons trouvé un document dont nous vous livrons quelques extraits .....

Il vous suffira de cliquer sur chaque document pour une bonne lecture ....

sete, plage de sète, lido de sète, banque, banquier, pompidou, mission racine

Bon Bain !

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Ils ont osé ...

Publié le par La mandroune

Ils ont osé ….défigurer le phare du mole Saint Louis à Sète.

Construit en 1861 en pierre de Cassis le phare est démoli en 1944 par l’armée allemande. Il sera reconstruit en 1948 en pierre de Frontignan ou habitent nos ennemis intimes.

Sur une plaque à l’entrée du phare on peut lire une citation de Paul Valéry « son œil mobile mêlé aux éclairs de périls, l’eau riante et la danse infidèle des vagues »

Aujourd’hui ils n’ont pas hésité à installer une grue sur ce monument historique. Une grue qui servira pour le carénage des yachts de la Marina ….

Drôle d’idée !!!

phare mole saint louis sète, poisson d'avril, premier avril,
phare saint louis sète

 

 

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Le parking Aristide Briand selon bouche de baudroie

Publié le par les vicomtes de brageole

Devant le marché ce matin ...

Arapète : Ho comment vas-tu ça fait des mois que je te vois pas

Mandroune : Tu sais l’hiver je fais comme les tortues je reste dans ma coquille.

Arapète : T’en fais une belle de tortue je te dis que ça.

Mandroune : Et toi comment vas-tu ?

Arapète : Ecoute, je vais au marché tous les jours sauf le mercredi car y a trop de monde et avec le covid je fais toujours attention. Par contre le samedi je vais à la manif !

Mandroune : A la manif ? Quelle manif ?

Arapète : Hé bé celle du « parkinge » de l’esplanade centrale, pour sauver les arbres, le kiosque et le puit …..

Mandroune : Encore ce « parkinge » mais t’es pas au courant ?

Arapète : Au courant de quoi ?

Mandroune : Au courant que « ne le répète pas au moins » tu sais la cousine de mon voisin qu’on appelle  « la midinette » ! Celle qui travaille à la commune, elle a rencontré mon amie « bouche de baudroie » et tu sais ce qu’elle lui a dit ?

Arapète : Non accouche ne me fait pas mijoter !

Mandroune : Elle lui a dit « ne le répète pas au moins ? »

Arapète : Mais non tu me connais quand même ?

Mandroune : Elle lui a dit qu’elle avait entendu dire dans les couloirs que le « parkinge » hé bé le Maire il n’a pas envie de le faire maintenant. Il verra de le faire après, si le « bondieu veut » …. Et tu sais que en politique quand on dit après c’est pas demain la veille.

Arapète : Mais pourquoi il laisse faire les manifestations, les pétitions et tutti quanti ?

Mandroune : il parait que ça lui permet de tâter le terrain et puis ça lui sert de sondage pour plus tard.

Arapète : Si ta « bouche de baudroie » pouvait avoir raison, ça m’éviterait de manifester le samedi et je pourrais faire mon repassage parce que mon fils le « gommeux » il en fini pas de roumèguer. Et ma chemise est pas prête, et ma cravate, et mon pantalon ….

Enfin que le « bondieu t’entende » !

Mandroune : Tu sais bouche de baudroie elle a une grande bouche mais aussi des bonnes oreilles de dauphin…. Aller à plus y a le car qui arrive, je re-monte au quartier haut … bisesss

 

Tous les mots que vous ne comprenez pas sont expliqués dans le Sète à Dire de Raymond Coves illustré par Pierre François.

Pour ceux qui n’existent pas posez vos questions en commentaire, nous répondons 24 h / 24 h. Ou alors adoptez un petit Sétois qui traduira.

A Sète la négation est souvent affirmative ….

Vous pouvez page accueil cliquer sur « le parlé sétois »

Prenez en note.

sete, parking, place aristide briand, commeinhes, bancs publics, joel monnier
"remets-le là où il était ! finalement ça m'arrange !"

 

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Place Aristide Briand le projet de parking évolue ….

Publié le par les vicomtes de brageole

Place Aristide Briand le projet de parking évolue ….

Après la découverte d’un puits sous l’esplanade (voir midi libre ci-dessous) le projet est maintenu et le service à la clientèle sera amélioré !

En effet, en plus du parking il est prévu une station de lavage.

Le prix du lavage sera inclus dans le prix du stationnement.

Pour 10 heures, 1 lavage gratuit !

Pour 20 heures, 1 lavage avec séchage !

photo midi libre du 18 Janvier 2022

 

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Disponible en librairie « Bassin de thau une histoire coopérative »

Publié le par les vicomtes de brageole

Disponible en librairie « Bassin de thau une histoire coopérative »

Elle est la plus importante coopérative conchylicole de France en nombre d’adhérents. Elle a eu cinquante ans en 2019. La coopérative des Cinq Ports (Marseillan, Mèze, Loupian, Bouzigues et Sète) permet d’acquérir à moindre coût des tables d’élevage d’huîtres et de moules sur la lagune de Thau, moyennant le versement à la coopérative d’un capital échelonné mensuellement sur plusieurs années. Ce capital est remboursé au moment de la cessation d’activité ou du départ en retraite. Les tables reviennent à la coopérative, favorisant ainsi l’installation de nouveaux conchyliculteurs et conchylicultrices au fil des ans.

L’étang de Thau relève du domaine public maritime. Les concessions conchylicoles y font l’objet d’autorisations d’occupation temporaires (AOT) accordées par l’Etat. Les premières expériences d’élevage d’huitres et de moules à l’étang datent de la fin du XIX° siècle, pour connaître un essor important après 1945. Ces tables conchylicoles étaient souvent achetées par des viticulteurs ou par des professions libérales.

 

Les conflits d’usages avec les pêcheurs de l’étang furent nombreux tout au long du XX° siècle, l’implantation de ces tables les privant de lieux privilégiés de pêche de coquillages. Au début des années 60, les « parqueurs » réclament à l’Etat un remembrement pour rationaliser l’installation de ces tables et agrandir leur périmètre d’implantation. Les pêcheurs, qui y voient une fois encore la colonisation de « leur » espace considéré comme naturel, réclament en dédommagement l’obtention de tables pour leur profession. A la faveur du soulèvement de mai 1968, ils posent à nouveau leurs conditions. Après plusieurs manifestations et blocages, réunions et concertations entre Etat, parqueurs, représentants syndicaux des pêcheurs et prud’hommes de l’étang, un accord est enfin trouvé. Le 29 juin 1968, les pêcheurs obtiennent 340 concessions, soit 680 tables, représentant un quart de l’ensemble des concessions existantes et fondent dans la foulée une coopérative pour les gérer collectivement.

 

La création des Cinq Ports, le remembrement des tables, leurs nouvelles implantations, régulières, organisées par lignes et par zones telles qu’on les connaît aujourd’hui, marque le début de l’expansion de la conchyliculture dans l’étang de Thau.

 

Un ouvrage collectif retrace cette histoire, pour l’inscrire dans l’histoire des luttes porteuses d’innovation sociale et en transmettre la mémoire. Il réunit les collaborations de Didier Aspa, Denis Regler, Christian Dorques, Hélène Morsly, Pierre Sécolier, Nicole Martelly, Erika Gervasoni.

Direction artistique : Cécile Doumayrou. Photographies d’Alain Tendero.

 

Parution : décembre 2021. Ed. Mémoires&Territoires : mt7@orange.fr

Disponible dans les librairies du Bassin de Thau et par correspondance en envoyant un chèque de 25 euros + frais de port à : Mémoires&Territoires / 35bis Avenue de Sète / 34560 Poussan.

le livre

 

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Jeu des News et des Fake News de Sète (suite) (1)

Publié le par vicomtedebrageole

(1) traduction anglais sétois : jeu des niouses et des fèques niouses  ...

 

0 – sujet non repris par la presse locale « voilà 3 fois que le conseil municipal est reporté ! question : y a-t-il de l’eau dans le gaz ?

 

1 - Après l’idée d’une Marina pour yachts de luxe le long du quai d’Alger, bientôt un musée des dockers, des commerçants et des industriels. La devise « à Sète les quartiers renaissent et les métiers disparaissent »

 

2 – Dans les cartons un projet de maison du travail précaire    

 

3 – les phrases historiques après Escale à Sète

  • Du commandant de l’Hermione Yann Canou « Escale à Sète restera à jamais dans nos mémoires »
  • Du Président de l’EPR Port Sud de France Jean Claude Gayssot « Si à Sète il n’y avait pas de Port, il n’y aurait pas d’Escale à Sète »

 

4 – Pas content notre poufre parisien de ne pas avoir été convié à l’audience du Tribunal Administratif qui a examiné l’annulation des concessions de plage. La Taupe devait être en congés pour Escale à Sète. Contrairement aux huit plagistes lésés (dixit le poufre) ni ce dernier ni l’opposition n’ont pu assister à l’audience. Le poufre semble s’inquiéter de savoir s’il pourra boire des coups, les tentacules dans le sable, et les oursins dans les poches cet été ….

 

5 – pas chanceux les agglomérés de l’oncle SAM mézois et balarucois inclus. La part intercommunale de la taxe foncière sur le foncier bâti augmente de 919 % (même pour les retraités et les cheminots).

 

6 – selon le Sète.fr de Mars 2018 (source Mairie) les paillotes des plages du Lido vont bientôt rouvrir.

 

7 – Les vicomtes de brageole aux anges d’apprendre que les voix vives ne seront pas aphones. Une Braegole d’or à Maïthé Vallès-Bled pour sa pugnacité.

 

8 – le point sur les eaux de l’étang de Thau !

 

  • 8 Mars : Midi Libre selon François Commeinhes « l’étang de Thau s’oriente vers un bon état écologique.
  • 10 Mars : Midi Libre selon la Direction départementale des Territoires et de la Mer « la récolte et la vente de coquillages suspendues »
  • 11 Mars : Midi Libre selon l’oncle SAM et Henry Fricou « une DUP pour accélérer le projet de palais des sports et des congrès soit une surface de 11000m2 sur l’ancien site Lafarge qui borde l’étang de Thau.
  • 12 Mars : Midi Libre selon une brève une station d’épuration sera construite d’ici 4 ans pour préserver le bassin de Thau de demain dont l’équilibre demeure fragile ….
  • .
  • 14 Mars ; Midi Libre selon François Commeinhes une nouvelle station d’épuration innovante pour protéger le milieu ….
  • 17 Mars : La Marseillaise selon les professionnels conchyliculteurs il est positif d’augmenter la capacité de la station d’épuration mais les récents débordements ne sont pas imputables à la station. Sont aussi en cause les réseaux et le pluvial. Il faut arrêter d’urbaniser à outrance et s’interroger sur le développement de la plaisance avec des gens qui désormais à l’année sur leur bateau dans les ports …….

 

  • 08 Avril : les vicomtes de brageole « a force de se gargariser de bonnes paroles nos hommes politiques vont tuer l’étang de thau.
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Une Marina pour qui ? pour quoi ?

Publié le par vicomtedebrageole

 

sete,marina,epr

 

Tout ce qui touche financièrement, structurellement et sociologiquement à notre belle ville de Sète nous intéresse. Nous suivons de près et avec intérêt le travail du Collectif une Marina pour qui ? pour quoi ? Nous avons jugé bon de diffuser la pertinence du questionnement que nous avons récupéré sur leur page Facebook.

Ces questions ont été posées mardi dernier au cours d’un entretien de 3 heures avec les représentants de l’EPR.

A Suivre ….. Après le rendu de ce soir …. !

 

Liste des questions posées à M. Gayssot, président de l’EPR Port Sud de France

Collectif "une Marina Pour Qui ? Pour Quoi ? Mardi 14 Novembe 20017

 

Mardi 14 novembre 2017, quatre membres du collectif “Une marina: Pour qui? Pour quoi?” ont rencontré trois représentants de l’EPR Port Sud de France, dont M. Gayssot, le président de l’EPR. Voici les différentes questions que nous leur avons posées, elles ont été recueillies lors des deux réunions publiques organisées par le collectif, et complétées par des recherches sur les différents enjeux de ce projet.

Vendredi 17 novembre, à 18h30 au Samary (1 quai commandant Samary), nous restituerons publiquement les réponses obtenues de la part de l’EPR à ces questions.

  1. Opérateur choisi et financement
  • L’appel d’offre et la réponse de IGY Marinas :

- Quand avez-vous publié l’appel d’offre pour la marina ?

- Combien de réponses avez-vous obtenu ? Quels sont les autres opérateurs qui ont répondu ?

- Pourquoi avoir choisi le groupe américain IGY Marinas ?

  • Montage financier :

- Pouvez-vous nous expliquer comment fonctionne le partenariat avec P&O Marinas « qui contribue notamment au financement » (article Mer et Marine, 22/09/2017) :

- P&O s’est engagé à investir 4 millions d’euros, comment se répartit le budget ?

- De son côté, combien investit le port et pour financer quoi ?

- Quelles sont vos prévisions en terme de retombées financières pour l’EPR ? Espérez-vous que ce projet de marina redresse le bilan financier de la fermeture de la Saipol ?

  1. Contenu du projet : clients ciblés et aménagements
  • Clients/plaisanciers ciblés ?

- Pourquoi cibler des « méga-yachts » de 45 à 100m (Midi Libre, 02/10/2017) ?

- Quel sera le prix de location de l’anneau ?

- Les locations sont versées directement à IGY Marina qui est censé reverser une redevance à la Région : de combien sera-t-elle ?

  • Objectif : des navires en hivernage seulement ?

- L’objectif est-il seulement de recevoir des équipages, et non des propriétaires ?

Ce qui a été dit dans la presse emmène à penser qu’il s’agit bien de créer une nouvelle destination pour les propriétaires de yachts :

Tom Mukamal, directeur général de IGY Marinas: « Nos clients ont des formations de haut niveau et voyagent couramment, ce qui implique pour notre marque de répondre à leur demande de séjour dans des sites uniques et les plus recherchés, avec des possibilités d’escales flexibles »

Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG de DP World : « nous serons en mesure de proposer les meilleurs services aux propriétaires et opérateurs de super-yachts, en créant des destinations répondant aux aspirations des fans du yachting »

(Extraits de Mer et marine, 22/09/2017)

- Si uniquement pour l’hivernage, pourquoi en plein cœur de ville, considéré comme un emplacement attractif, attirant pour les plaisanciers ?

  • Aménagements :

- 10 500 m2 de terre-plein : quels aménagements sont prévus ?

- Le quai sera-t-il privatisé et inaccessible aux habitants ?

- Quels dispositifs de contrôle, surveillance sont prévus ? (caméras, vigils)

- Vous annoncez une nouvelle aire d’avitaillement en carburant : où sera-t-elle placée ? combien cela va coûter ?

- Avitaillement en eau de la marina : rattachement au réseau d’eau potable de la ville ?

  • Achat d’un élévateur pour bateaux de grande dimension (Midi Libre, 17 octobre):

- Combien de tonnes pourra-t-il soulever ?

- Combien cela coûte et qui paye cet achat ?

Rappel : les pêcheurs réclament un élévateur depuis 2 ans, pouvant soulever 200 tonnes (suffisant pour les bateaux de pêche). L’élévateur prévu par l’EPR serait de 400 tonnes (largement au-dessus des attentes des pêcheurs).

- Où sera-t-il placé ?

Au carénage du Mole Saint Louis, y a-t-il vraiment assez de place pour une grue aussi grande ? Idée de faire des terres plein pour gagner sur la mer : l’autorisation de l’Etat ne va-t-elle pas poser problème ?

  • Quel est le calendrier prévisionnel des travaux ?
  • Proposition alternative : il n’y a pas de zone technique pour répondre aux besoins des armateurs, qui sont obligés d’aller ailleurs (la Ciotat, Marseille) pour faire réparer leurs bateaus, est-ce qu’on ne pourrait pas investir dans ce genre de projet qui profiterait davantage aux acteurs économiques locaux ?
  1. Emploi et retombées économiques
  • 200 emplois sont annoncés dans l’interview donné à Midi Libre le 17 octobre 2017:

- Quels emplois précisement ?

Est-ce vraiment une opportunité pour l’emploi local sachant que les bateaux ont leur propre équipage ?

- Des emplois de pilotes ou lamaneurs ?

Pilotage obligatoire dans la zone de compétence de la station de pilotage de Sète pour les bateaux d’une longueur supérieure à 55m (site internet station de pilotage maritime de Sète). Actuellement la station compte 6 pilotes (+1 en formation), et 5 marins qui s’occupent des vedettes. Combien d’emplois de pilotes créés ?

Le service de lamanage (opérations d’amarrage) est-il également obligatoire pour les grands bateaux ? (10 lamaneurs actuellement) ?

  • Prévoit-on une politique de formation pour recruter au niveau local ?

Yachting Lodge, conciergerie de yachts installé à Sète peine à recruter en local des capitaines : « Ceux qui se présentent n’ont pas les compétences pour piloter un bateau de 30m » déplore Jean-Louis Cousin, dirigeant de la conciergerie. « De plus, ils sont titulaires de diplômes qui ne permettent pas de les embarquer sous pavillon étranger »

Rappel : Des projets antérieurs devaient créer des emplois : Pajot, le Défi Suisse. Au final nous n’avons pas eu de retombées positives

  • Retombées dans l’économie locale :

- Quelles retombées précisément ? Que vont consommer les propriétaires de yachts au niveau local ?

« 10% de la valeur d’un navire est ventilé dans l’économie locale » (Midi Libre, 02/10/2017) pour l’entretien et la réparation

Mais, il existe de nombreuses sociétés spécialisées dans l’entretien, la réparation et la maintenant des yachts. Comment imaginer que les propriétaires de yachts ne font pas faire appel à leurs partenaires habituels ?

  • Pourquoi choisir de développer la plaisance et non pas la pêche, alors que la plaisance semble en baisse d’activité ?

On a vu qu’il y avait une baisse de l’activité de plaisance : -35,4% de forfait été, et -41% du nombre d’escale.

Alors que l’activité pêche est en progression (chiffre d’affaire de la criée de +20% : le tonnage vendu a progressé de 16%, + activité de vente de glace, location de bacs) : pourquoi ne pas poursuivre plutôt les investissements pour la pêche ?

Source : rapport du conseil portuaire, réunion du 8 novembre 2017

  • Les côtes françaises attirent-elles encore les yachts ?

« Le secteur torpillé par la fiscalité » (dossier spécial Grande Plaisance, Méridien Mag, avril 2014)

- En 2014, la France est obligée de supprimer l’exonération de TVA appliquée jusqu’alors à la location de yachts commerciaux utilisés à des fins d’agrément (décision de la Cour de justice européenne).

« La TVA est redevable dans le pays d’embarquement. Les yachts vont désormais embarquer ailleurs, notamment en Italie où la fiscalité est plus avantageuse » (Frédéric Verrons, animateur métier Grande Plaisance pour Superyachtfrance, dossier spécial Grande Plaisance, Méridien Mag, avril 2014)

- Idem pour la taxe sur les carburants : depuis 2017, nouvelle réglementation sur la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

« En allant en Italie, où les taxes sur le gazole maritime sont moins importantes, un yacht de 42m peut faire une économie de 21 000 euros sur un plein. Tout richissime qu’ils sont, les propriétaires n’ont pas hésité longtemps pour mettre le cap à l’Est ». « Depuis le début de l’année, le nombre de yachts ravitaillés en carburant par nos soins a chuté de 50%, voire de 70% pour les unités commerciales sous pavillon non-européen » (calcul de Riviera Yachting Network, qui regroupe plus de 90 entreprises de la filière, article du journal Var Matin, 4 août 2017)

- Etant donné que le coût du travail a aussi augmenté, peut-on vraiment s’attendre à ce que des marins résidents en France soient recrutés ?

Depuis 2017, obligation de cotiser à la sécurité sociale pour les marins résidents en France (qui auparavant, n’avaient ni sécurité sociale, ni assurance, ni chômage du fait de leurs contrats de travail établis dans les pays d’origine des bateaux).

- Les yachts sont-ils soumis à des impôts locaux ? (taxe foncière, taxe d’habitation)

  1. Les conséquences sociales et environnementales
  • Conséquences sur les prix de l’immobilier :

- L’arrivée d’une clientèle très fortunée ne risque-t-elle pas de faire bondir les prix de l’immobilier, contraignant les populations du centre ville à aller se loger ailleurs ? + disparition des commerces de proximité, remplacés par des boutiques de luxe

Ce processus de gentrification s’observe dans de nombreuses villes ayant accueilli des marinas pour yachts de luxe, il est donc légitime de s’en inquiéter : « Pour attirer cette clientèle richissime, la montée en gamme de la ville s’opère à travers différents leviers : la rénovation de la ville et des espaces publics, l’offre d’hébergement et la promotion du territoire » (Stéphan Rossignol, maire de la Grande-Motte, citation extrait du dossier spécial Grande Plaisance, Méridien Mag, avril 2014)

- Prévoyez-vous des mesures ou des actions particulières pour empêcher ce type de processus ?

  • Qualité environnementale du projet :

- Avez-vous fait une étude d’impact environnemental pour ce projet ?

Dans l’appel d’offre pourvue par IGY Marinas, la qualité environnementale du projet n’apparaît pas du tout comme une priorité (5 sur 100).

- Peut-on s’attendre à de nouvelles pollutions, notamment des milieux marins ?

Rapport « La grande plaisance dans les sites Natura 2000 de Méditerranée, produit par l’antenne méditerranée de l’Agence des aires marines protégées : rapport qui pointe les impacts négatifs sur l’environnement, en particulier sur les fonds marins. « Ces impacts ont de multiples conséquences : diminution de la biodiversité et des ressources halieutiques, érosion des plages, prolifération d’espèces envahissantes, ou encore dégradation de la qualité de l’eau ».

- A-t-on prévu les infrastructures nécessaires pour récupérer et traiter les eaux noires et grises des bateaux, les eaux de balaste ? Si oui lesquelles ?

- Quels dispositifs sont prévus en cas d’accidents et/ou d’incendies en mer ou au port, afin de gérer les pollutions aux hydrocarbures et les interdictions de baignade ?

  • Pollution de l’air et nuisances sonores :

- Peut-on s’attendre à de nouvelles pollutions de l’air ? Combien de CO2 un yacht émet-il ?

- Une piste d’hélicoptère est-elle vraiment prévue comme indiqué sur la photo ? A-t-on mesuré les impacts en terme de pollution de l’air ?

Un vol en hélicoptère représente la plus importante pollution en CO2 par personne (600kg de CO2 par heure.)

Un hélicoptère représente une nuisance sonore de 105 décibels, décuplées par la résonnance sur les immeubles en ville (105 décibels est 50% plus bruyant qu’un marteau-piqueur)

- Quelles sont les réglementations concernant le vol d’hélicoptères en ville ?

- Peut-on s’attendre à d’autres nuisances sonores liées à l’intensification du trafic des bateaux ?

  • Conciliation avec les usagers actuels du quai et de l’espace maritime :

- L’intensification du trafic en mer ne risque-t-elle pas de créer des conflits avec les usagers actuels de l’espace maritime, et notamment les pêcheurs ?

En 2011 sur la côte cannoise, ces derniers dénoncent les conséquences du yachting sur leur profession et le milieu marin ;

- Comment allez-vous organiser le déplacement de bateau pour Escale à Sète et pour les paquebots ?

« l’opérateur principal s’est d’ailleurs engagé à faire place nette tous les 2 ans pour la tradition maritime escale à Sète ainsi que pour les escales de paquebot de croisière prévues sur les quais d’Alger et du Maroc jusqu’en 2022 » (Midi Libre, 02/10/2017)

  • Débat public :

- prévoyez-vous un débat public, des réunions avec les habitants autour de ce projet ?

- Si oui, s’agit-il de simple information ou d’une réelle participation à la définition du projet ?

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