Notre ami Jean Fabre nous a quittés…
Nous sommes sûrs qu’il aurait aimé que l’on raconte comment il est entré dans notre cercle, notre honorable confrérie comme il disait.
Voilà l’histoire :
Le 26 Mai 2008, un appel au secours de Jean Fabre
Si j’avais eu le choix, peut-être aurais-je choisi de naître à Sète et aurais eu le droit indiscutable et le plaisir d’appartenir à votre « honorable » confrérie .Je n’ai pas eu ce choix, (vous non plus d’ailleurs) et me trouve sans papier, sinon SDF, alors que je vis au moins partiellement à Sète (et ai effectué mon primaire à « l’université Paul Bert » puis mon secondaire à Paul-Va).
Dans le cadre des lois généreuses sur l’intégration, d’une régularisation massive au K par K, puis-je espérer une petite place dont les hasards de la naissance me privent, sans que cela mette le feu au jardin ministériel ?
La réponse des Vicomtes de Brageole
Mon Cher Jean,
Ton appel me trouble et je saisi immédiatement notre Conseil de Sécurité.
Je sais que l'on ne choisit pas son lieu de naissance mais quand même tu aurais pu faire un effort (comme nous)
Enfin ! Selon le pouvoir qui m'a été conféré, je complète immédiatement l'album des sans-papiers ce qui te permettra de pouvoir circuler.
(Ne le répète pas mais je vais essayer d'embouliquer (1) quelque chose, mais donnons du temps au temps - surtout aujourd'hui qu'il pleut)
(1) pour ceusss qui ne comprennent pas voir le « sèteadire de Raymond Coves »
Adieu Jean, nous présentons nos très sincères condoléances à Simone, ses enfants et petits enfants.